ARRET DE LA COUR
du 4 mars 1788

Réhabilitant PELTIER, MICHAUD & Cie


afin de surséance, & l'Arrêt intervenu sur icelle le vingt-trois du même mois; les quittances générales & définitives de tous les Créanciers employés audit état; la Requête afin de réhabilitation, du neuf Février dernier; L'Arrêt d'avant faire droit, du onze du même mois, & l'avis des Juges et Consuls, du vingt-trois du même mois; y ayant égard, & à l'exposé, ordonner que les suppliants seroient rétablis & réhabilités dans leur honneur, renommée & réputation, comme ils l'étoient avant le dérangement de leurs affaires; en conséquence, qu'il leur soit permis de fréquenter la Bourse, avec défense à qui que ce soit de leur en faire, ni à leur postérité, troubles ni reproches, attendu le paiement entier des sommes qu'ils devoient à leurs Créanciers, le tout sous les peines qu'ils appartiendroit; ordonner en outre qu'il seroit permis aux suppliants d'acquérir & posséder toutes Charges publiques, de jouir des honneurs & prérogatives y attachées, & que l'Arrêt qui interviendroit, seroit imprimé, publié, affiché & enrégistré par-tout où besoin seroit; la dite Requête signée Houitte, Procureur, & répondue d'un soit montré au Procureur Général du Roi, par Ordonnance de la Cour du quatre Mars mil sept cent quatre-vingt-huit; Conclusion dudit Procureur-Général du Roi, au bas de la dite requêter, du même jour: sur ce ouile rapport de Maitre Euzenou de Kersalaun, Conseiller en Grand'Chambre, & tout considéré: La COUR, faisant sur la dite requête etc...

FAIT en Parlement, à Rennes, le quatre Mars mil sept cent quatre-vingt-huit.

Signé BURET

A RENNES, chez la veuve de François VATARD & de BRUTE DE REMUR, Imprimeur du Parlement. 1788.


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JEAN PELTIER-DUDOYER
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