Église de PLAINTEL - Côtes d'Armor
construite au VIème siècle, restaurée et agrandie

Depuis sa fondation au VIème siècle, notre paroisse de Plounéventer devenue Plaintel a connu à cet emplacement plusieurs édifices les plus anciens étaient en bois. Ce n’est qu'à la fin du Moyen-Age que le premier édifice en pierre a été édifié dans un style roman tout d’abord puis gothique. L'église actuelle date du XVIllème siècle, elle a été bénie le 28 octobre 1761. La paroisse de Plaintel était alors florissante, sa population avait doublé en un siècle grâce au revenu des toiles qui faisait vivre un grand nombre de familles.

Quelques années auparavant, au cours de sa visite du 1er juillet 1 755, l'évêque de St-Brieuc constate le mauvais état des murs et de la charpente de l’église et demande qu'elle soit réparée. Pourtant, le 31 août de la même année, une nouvelle cloche est installée dans le clocher, elle se nomme Christophle-Marie. Son parrain est Christophle Paul, sire de Robien, chevalier et seigneur, vicomte de Plaintel, conseiller du Roi, président au Parlement de Bretagne, sa marraine est dame Marie-Thérèse de La Rivière.

Dans une ordonnance du 29 mars 1756, l'intendant du roi demande que le Sieur Pierre Jean Baptiste Vologé de Rennes, avocat et entrepreneur soit commis d'office pour préparer le devis des travaux. L'architecte constate que le chœur et le lambris de l’église sont neufs, que la sacristie attenante est neuve également. Mais le mur du côté du midi penche de 10 à 12 pouces (27 à 32 cm), il ne tient plus que par la charpente, sa ruine est prochaine. La charpente est trop légère, les fermes sont trop éloignées et faibles. L'ensemble charpente-couverture penche du côté du midi il faut l’abattre pour reprendre le mur. La première arcade de l’autre côté du chœur (côté nord) est ruineuse, les murs du chœur sont à démolir. La sacristie bien que neuve doit être détruite avec le pignon ruineux. Elle est extrêmement basse puisqu’on peut toucher la couverture avec la main. Il est facile aux voleurs d’y pénétrer. Il conclut qu’il faut reconstruire l’église…

VOIR la suite dans Plaintel Infos Municipales n° 72 Décembre 2000, article de Jean-Pierre Cotte, Histoire et Généalogie. Amicale Laïque de Plaintel.



L'abbé Jean Boulbain voulu en 1966 honorer un de ses prédéceseurs le père Georges Courmeaux, aussi s'adressa-t-il naturellement à Xavier de Langlais, dont ce sera la dernière oeuvre classique religieuse. Réalisée sur une toile marouflée, cette peinture orne le mur occidental de l'église au dessus du porche. On connait peu de choses sur François-Georges CORMEAUX, si ce n'est qu'il était recteur de Plaintel en 1779. et qu'il est né à Lamballe le 10 novembre 1746. Avant la Révolution, il était alors réputé pour être un grand prédicateur. Durant les événements révolutionnaires, il fut d'abord pro-révolutionnaire en 1789 : il présida en 1790 l'assemblée électorale du district de Saint-Brieuc, puis irrité par la politique religieuse de la Constituante, il bascula dans le camp des contre-révolutionnaires. Prêtre réfractaire, il multiplia retraites et prédications secrètes. Recherché par les révolutionnaires, il crut se mettre à l'abri à Paris fin 1791. Arrêté et emprisonné près de Pontoise le 9 août 1793, il fut condamné à mort et guillotiné le 8 juin 1794.